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author | Fabrice Orgogozo <Fabrice.Orgogozo+git@gmail.com> | 2012-04-19 17:25:42 +0200 |
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committer | Fabrice Orgogozo <Fabrice.Orgogozo+git@gmail.com> | 2012-04-19 17:25:42 +0200 |
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[LG] début sorites sur groupes topologiques (bientôt : idèles)
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-rw-r--r-- | chapitres/locaux-globaux.tex | 51 |
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diff --git a/chapitres/locaux-globaux.tex b/chapitres/locaux-globaux.tex index cf66e57..8ce7279 100644 --- a/chapitres/locaux-globaux.tex +++ b/chapitres/locaux-globaux.tex @@ -16,7 +16,6 @@ \input{.cv} \usepackage{stmaryrd} -%\usepackage{MnSymbol} \usepackage{graphics} \usepackage[usenames,dvipsnames]{xcolor} \usepackage{srcltx} @@ -2288,21 +2287,63 @@ $A$ est l'intersection des sous-anneaux normaux $(K ∩ 𝒪_{K,u})$ de $K$. \begin{remarque2} \label{normalise dans étale donc fini} -Il résulte de \refext{AC}{} que si $L\bo K$ est étale, -$𝒪_L(V)$ est un $𝒪_K(U)$-module de type fini. +Si l'extension $L\bo K$ est étale, il résulte de \refext{AC}{normalisation dans extension séparable} +que l'anneau $𝒪_L(V)$ est un $𝒪_K(U)$-module de type fini. +Ce résultat de finitude est encore vrai lorsque $L\bo K$ est une extension finie +quelconque car $𝒪_K(U)$ est une algèbre de type fini sur un corps +(cf. \ref{RR implique Dedekind de type fini}). \end{remarque2} \section{Adèles, idèles} \subsection{Groupes topologiques : quelques généralités} +\subsubsection{Topologie quotient} +Soient $X$ un espace topologique et $∼$ une relation d'équivalence +sur $X$. La topologie la plus fine sur le quotient $X / ∼$ +rendant la surjection canonique $X ↠ X/∼$ est appelée \emph{topologie +quotient} : sous-ensemble $V$ de $X/∼$ est ouvert si et seulement si son image +réciproque $π^{-1}(V)$ est un ouvert de $X$. +Ce quotient est séparé si et seulement si chaque classe d'équivalence est fermée. +\XXX + +\subsubsection{}Soit $G$ un groupe topologique et soit $H$ un sous-groupe. +Comme à notre habitude, on note $G/H$ le quotient de $G$ par la relation d'équivalence +$x ∼ y$ si et seulement si $x^{-1}y ∈ H$ ; sauf mention du contraire, +il est équipé de la topologie quotient. On vérifie immédiatement que l'action de $G$ +sur $G/H$ par translation est continue ; elle est bien sûr transitive. +Lorsque $H$ est distingué dans $G$, l'espace homogène $G/H$ +est naturellement un groupe et sa topologie est compatible +avec cette structure : on obtient un groupe topologique. + +Pour référence ultérieure, résumons les observations précédentes sous la forme d'une proposition. + \begin{proposition2} +Soit $G$ un groupe topologique et soit $H ≤ G$ un sous-groupe topologique. \begin{enumerate} -\item compact et discret implique fini. -\item $G/H$ discret (resp. séparé) ↔ $H$ ouvert (resp. fermé). +\item Si $G$ est quasi-compact et discret, il est \emph{fini}. +\item Le quotient $G/H$ est discret (resp. séparé) si et seulement si le +sous-groupe $H$ est ouvert (resp. fermé). \end{enumerate} \end{proposition2} +\begin{démo} +(i) Cette implication est vraie pour tout espace topologique $X$. +Si $X$ est discret, les singletons $\{x\}$, pour $x ∈ X$, sont ouverts et +recouvrent $X$. Si $X$ est de plus quasi-compact, il en existe un +sous-recouvrement fini, CQFD. (Notons qu'un espace topologique fini +est quasi-compact mais pas nécessairement discret.) % cf. topologie discrète par exemple. + +(ii) Le quotient $G/H$ est discret si et seulement si chaque singleton est ouvert, +ou encore — l'action transitive de $G$ étant continue —, +si et seulement si le singleton $\{\sur{e}\}$ correspondant à la classe de l'élément neutre +de $G$ est ouvert. Or, par définition, $π^{-1}(\{\sur{e}\})=H$. +D'après les rappels ci-dessus +Considérons maintenant la question de la séparabilité du quotient $X=G/H$. +[...] +\end{démo} + + \begin{définition2} Un morphisme de groupes topologiques est dit être un quasi-isomorphisme si son noyau et son conoyau sont des groupes |