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author | Fabrice (iLiburu) <Fabrice.Orgogozo@gmail.com> | 2011-01-06 21:23:30 +0100 |
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diff --git a/chapitres/verselles.tex b/chapitres/verselles.tex index 37aada0..34fc724 100644 --- a/chapitres/verselles.tex +++ b/chapitres/verselles.tex @@ -1433,8 +1433,8 @@ anneau principal. Comme on l'a vu au cours de la démonstration, il est intéressant de savoir si l'on peut « simplifier par un entier non nul » dans le monoïde (pour la somme directe) des classes d'isomorphismes de $A$-modules de dimension finie sur $k$. -On l'a vu dans un cas particulier ; en toute généralité, c'est un corollaire -du théorème de Krull-Schmidt (cf. \cite{Bourbaki}, chap. 8, \cite{First@Lam}, §19). +On l'a vu dans un cas particulier ; en toute généralité, c'est un corollaire +du théorème de Krull-Schmidt (cf. \cite{Bourbaki}, chap. 8, ou \cite{First@Lam}, §19). \end{remarque2} @@ -1473,6 +1473,8 @@ Cela résulte de l'hypothèse d'invertibilité du déterminant. \begin{remarque2} On peut montrer que le $BG$-module $EG$ est \emph{libre} de rang $♯G$. +(On sait déjà qu'il est \emph{projectif}, c'est-à-dire +\emph{localement} libre.) Soient $s:EG → \Hom_{\Ens}(G,BG)$ et $π:\Hom_{\Ens}(G,BG) → EG$ les applications $BG$-linéaires suivantes : \[ @@ -1510,8 +1512,8 @@ $T$ est noté $BG^\japmath{田}(T)$. Le théorème précédent affirme donc que toute extension galoisienne de $K$ de groupe $G$ correspond à (au moins) un élément de l'ensemble $BG^\japmath{田}(K)$ des \emph{$K$-points de $BG$}. Le choix des notations -provient de la topologie, où l'on note souvent $BG$ -les espaces dit « classifiants » et $EG$ le « torseur universel » +provient de la topologie, où l'on note souvent $BG$ +les espaces dit « classifiants » et $EG$ le « $G$-torseur universel » au-dessus. \subsubsection{Démonstration} @@ -1539,7 +1541,10 @@ Par propriété universelle du produit tensoriel d'algèbres, le morphisme $EG → L$ se factorise en $EG → EG ⊗_{BG} K \dashrightarrow L$, où \mbox{$EG → EG ⊗_{BG} K$} est le morphisme canonique. Il résulte de \ref{EG sur BG est galoisien} et -\ref{Gal-G est un groupoide} que le morphisme $G$-équivariant $EG ⊗_{BG} K → L$ +de \refext{CG}{GGal stable par cb} que $EG ⊗_{BG} K$ est une $G$-algèbre +galoisienne sur le corps $K$. Le corps $L$ étant également +une $G$-algèbre galoisienne du $K$, il résulte de \refext{CG}{Gal-G est un groupoide} +que le morphisme $G$-équivariant $EG ⊗_{BG} K → L$ est un isomorphisme. \subsection{Digression sur les algèbres de groupes} @@ -1632,10 +1637,10 @@ des groupes cycliques. Considérons à titre d'exemple la $k$-algèbre $E 𝐙/ Elle est isomorphe à \[k[x,y,z][(x³+y³+z³-3xyz)^{-1}]\] où l'action $𝐙/3$ se fait via la permutation circulaire $(x,y,z)$ des variables. Considérons maintenant un entier $n ≥ 1$ quelconque -et $A$ une $k$-algèbre. L'algèbre de groupe $A[𝐙/n]$, -munie du produit de convolution, est naturellement -isomorphe au quotient $A[T]/(T^n -1)$, l'action de -$\sur{1} ∈ 𝐙/n$ correspondant à la multiplication par $T$ +et $A$ une $k$-algèbre. L'algèbre de groupe $A[𝐙/n]$, +munie du produit de convolution, est naturellement +isomorphe au quotient $A[T]/(T^n -1)$, l'action du +générateur $\sur{1}$ de $𝐙/n$ correspondant à la multiplication par $T$ dans le quotient. Cette simple observation va nous permettre de mieux comprendre la structure des $E𝐙/n$, ainsi que les morphismes $B 𝐙/n → E 𝐙/n$, en faisant une hypothèse sur $k$ et $n$. @@ -1685,8 +1690,8 @@ K \ar[u] & B _n \ar[u] \ar[l] & k[X,X^{-1}] \ar[l] \ar[u]^{X ↦ X^n} \] L'extension $k[X^{±1}] → k[X^{±1}]$, $X ↦ X^n$ -est galoisienne de groupe $𝐙/n$. \XXX -Il résulte donc de \ref{Gal-G est un groupoide} +est galoisienne de groupe $𝐙/n$ (\refext{CG}{revêtement +Kummer}). Il résulte donc de \refext{CG}{Gal-G est un groupoide} que le morphisme $k[X,X^{-1}] ⊗_{k[X,X^{-1}], X ↦ X^n} K → L$ déduit du diagramme commutatif précédent est un \emph{isomorphisme}. @@ -1694,7 +1699,7 @@ En d'autres termes : \begin{quote}\emph{toute extension galoisienne de $L\bo K$ de groupe $𝐙/n$ est obtenue par extraction d'une racine $n$-ième d'un élément de $K^×$, dès lors que $K$ contient exactement $n$ racines $n$-ièmes de l'unité.} -\end{quote} +\end{quote} (L'élément dont on extrait la racine n'est autre que l'image de $X$ dans $k$ par le composé $k[X,X^{-1}] → B _n → K$.) Ce fait est l'un des principaux résultats de la \emph{la théorie de Kummer} @@ -1707,7 +1712,7 @@ au chapitre [KAS]. Sous cette hypothèse, on a égalité $T^p-1=(T-1)^p$ dans chaque $k$-algèbre $A$ de sorte que l'algèbre $A[T]/(T^p-1)$ -est canoniquement isomorphe à l'algèbre $A[X]/(X^p)$. +est canoniquement isomorphe à l'algèbre $A[X]/(X^p)$. L'isomorphisme (dit canonique) envoyant (la classe de) $T-1$ sur (la classe de) $X$. Sans élucider la structure des unités $A[X]/(X^p)$ (cf. \ref{structure unités Ap-1} \emph{infra}), faisons malgré tout @@ -1731,12 +1736,12 @@ En retournant les flèches, on obtient comme ci-dessus — par le lemme de Yone un morphisme de $k$-algèbres $k[Y] → B _{[1]}$. L'extension $k[X] → k[X]$ déduite de $℘$ est galoisienne de groupe -$𝐙/p$. \XXX Comme dans le cas précédent, ce fait, joint +$𝐙/p$ (\refext{CG}{revêtement AS}). Comme dans le cas précédent, ce fait, joint au théorème \ref{base normale géométrique} entraîne : \begin{quote}\emph{toute extension galoisienne $L\bo K$ de groupe $𝐙/p$ entre corps de caractéristique $p>0$ est obtenue par extraction d'une racine $℘$-ième d'un élément de $K$.} -\end{quote} +\end{quote} (L'élément dont on extrait la racine n'est autre que l'image de $Y$ dans $K$ par le composé $k[Y] → B _{[1]} → K$.) Ce fait est l'un des principaux résultats de la \emph{la théorie @@ -1790,19 +1795,24 @@ Indépendance algébrique des éléments de $\Gal$. \XXX \begin{exercice2}\label{extension verselle via Noether} Soient $k$ un corps infini et $G$ un groupe fini de cardinal $n$. -Supposons que le corps $\Fix(G|k(x_g:g ∈ G))$ soit $k$-isomorphe -à $k(y_g:g ∈ G)$. -\begin{itemize} -\item Montrer qu'il existe morphisme $G$-galoisien -$A=k[y_g:g ∈ G][α^{-1}] → B ⊆ k[x_g:g ∈ G][β^{-1}]$ -où $α$ et $β$ sont non nuls et $B$ est muni de l'action -naturelle de $G$. -(On pourra vérifier le critère (iii)′ de l'exercice précédent.) +On fait l'hypothèse que le sous-corps des éléments +$G$-invariants du corps purement transcendant $k(x_g:g ∈ G)$ +est $k$-isomorphe à un corps purement transcendant $k(y_g:g ∈ G)$. +L'action de $G$ sur $k(x_g:g ∈ G)$ est donnée par : $h ⋅ x_g = x_{hg}$. +\begin{enumerate} +\item Montrer qu'il existe des éléments +$α ∈ k[y_g:g ∈ G]$ et $β ∈ k[x_g:g ∈ G]$ tels +que l'inclusion $k(y_g:g ∈ G) ⊆ k(x_g:g ∈ G)$ s'étende +en une inclusion $A=k[y_g:g ∈ G][α^{-1}] ⊆ k[x_g:g ∈ G][β^{-1}]=B$ +telle que $B$ soit globalement stable par l'action de $G$ +et $A → B$ soit $G$-galoisien. +(On pourra vérifier le critère \refext{CG}{algèbres +galoisiennes conditions équivalentes} (iii).) \item Soit $L\bo K$ une extension galoisienne de groupe $G$ entre sur-corps de $k$. Montrer qu'il existe un élément $l ∈ L$ tel que $β((g(l))_g) ∈ L^×$. (On pourra utiliser l'exercice \ref{indépendance algébrique Gal}.) \item Construire un morphisme $A → K$ correspondant à $L \bo K$. -\end{itemize} +\end{enumerate} % cf. « Generic … », p. 98 (du livre) \end{exercice2} |