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+++ b/transp-inf110-03-quantif.tex
@@ -947,6 +947,7 @@ Présentation avec les seules conclusions :
\end{frame}
%
\begin{frame}
+\label{example-predicate-proof-as-lambda-term}
\frametitle{Notation des preuves par des $\lambda$-termes}
On reprend la preuve donnée aux transp. précédents :
@@ -1129,4 +1130,101 @@ contexte).
\end{frame}
%
+\begin{frame}
+\frametitle{Curry-Howard pour la logique du premier ordre}
+
+\itempoint Il faut penser Curry-Howard dans le sens
+preuve $\mapsto$ programme.
+
+\smallskip
+
+{\footnotesize (Faute de description précise de règles de typage on ne
+ peut pas espérer mieux ici.)\par}
+
+\medskip
+
+\itempoint Curry-Howard va mélanger le monde logique avec le monde des
+individus.
+
+\medskip
+
+\itempoint On convertit les propositions en types :
+\begin{itemize}
+\item $\Rightarrow,\land,\lor,\top,\bot$ deviennent
+ $\rightarrow,\times,+,1,0$ comme en calcul propositionnel,
+\item $\forall,\exists$ deviennent produits et sommes $\prod,\sum$
+ paramétrés par $v:I$.
+\end{itemize}
+
+\smallskip
+
+\itempoint On convertit preuves en programmes selon l'interprétation
+fonctionnelle des notations données au
+transp. \ref{natural-deduction-rules-with-quantifiers-and-notations}.
+
+\medskip
+
+\itempoint P.ex., la preuve de $(\exists x.\forall
+y.B(x,y))\Rightarrow (\forall y'.\exists x'.B(x',y'))$ donnée
+transp. \ref{example-predicate-proof-as-lambda-term} :
+\[
+\lambda(u:\exists x.\forall y.B(x,y)).\;
+\lambda(y':I).\;
+(\texttt{match~}u\texttt{~with~}\langle x,v\rangle \mapsto
+\langle x,vy'\rangle)
+\]
+devient un programme de type
+\[
+(\sum_{x:I} \prod_{y:I} \, B(x,y)) \rightarrow
+(\prod_{y':I} \sum_{x':I} \, B(x',y'))
+\]
+
+\end{frame}
+%
+\begin{frame}
+\frametitle{L'égalité au premier ordre}
+
+\itempoint En général on veut travailler en logique du premier ordre
+\alert{avec égalité}. C'est-à-dire qu'on introduit une relation
+binaire « $=$ » (notée de façon infixe) sujette aux \alert{axiomes}
+suivants :
+\begin{itemize}
+\item réflexivité : $\textsf{refl} : \forall x.(x=x)$
+\item substitution : $\textsf{subst}_{(\lambda s.P(s))} : \forall
+ x.\forall y.((x=y) \Rightarrow P(x) \Rightarrow P(y))$ pour toute
+ formule $P(s)$ ayant une variable d'individu libre $s$.
+\end{itemize}
+
+\medskip
+
+{\footnotesize \itempoint La logique du premier ordre montre ici ses
+ limites : on n'a pas le droit de quantifier sur $P(s)$ ni même
+ d'introduire $\lambda (s:I). P(s)$. Il faut donc comprendre qu'on a
+ un « schéma d'axiomes » de substitution, dont chaque
+ $\textsf{subst}_{(\lambda s.P(s))}$ est une instance (et $\lambda
+ s.P(s)$ une notation \textit{ad hoc}).\par}
+
+\medskip
+
+\itempoint Exemple de preuve : la symétrie $\forall x.\forall y.((x=y)
+\Rightarrow (y=x))$ est prouvée en appliquant la substitution à $P(s)$
+valant « $s=x$ », donc par le $\lambda$-terme
+\[
+\lambda (x:I). \,
+\lambda (y:I). \, \lambda (u:(x=y)). \, \textsf{subst}_{(\lambda
+ s.s=x)} \, x \, y \, u \, (\mathsf{refl}\,x)
+\]
+
+\medskip
+
+\itempoint Autre exemple : la transitivité $\forall x.\forall
+y.\forall z. ((x=y) \Rightarrow (y=z) \Rightarrow (x=z))$ par
+\[
+\lambda (x:I). \, \lambda (y:I). \, \lambda (z:I). \, \lambda
+(u:(x=y)). \, \lambda (v:(y=z)). \, \textsf{subst}_{(\lambda s.x=s)}
+\, y \, z \, v \, u
+\]
+
+\end{frame}
+%
\end{document}