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authorDavid A. Madore <david+git@madore.org>2010-06-04 15:41:50 +0200
committerDavid A. Madore <david+git@madore.org>2010-06-04 15:41:50 +0200
commit7afd1e7905e87786b9b0c61248bb7bd558a76f31 (patch)
tree5974ece2f3a76c0ec717cb27621077a04a5b61ea
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An ugly and unpleasant note about "yeah, we could be using schemes here".
-rw-r--r--notes-geoalg.tex35
1 files changed, 33 insertions, 2 deletions
diff --git a/notes-geoalg.tex b/notes-geoalg.tex
index d0f1423..b966a9d 100644
--- a/notes-geoalg.tex
+++ b/notes-geoalg.tex
@@ -2441,7 +2441,11 @@ les dénomiateurs).
On peut également donner une description « globale » des morphismes,
mais elle est peu maniable :
\begin{itemize}
-\item Si $X$ est $Z(I)$ (où $I$ est un idéal homogène de
+\item Si $X$ est $Z(I)$ (où $I$ est un idéal
+ homogène\footnote{Attention, ce genre d'écriture, ici comme
+ ailleurs, sous-entend toujours que l'idéal $I$ est radical, sauf
+ si on est prêt à considérer $X$ comme un schéma et pas juste comme
+ une variété, ce qui dépasse le cadre de ce cours.} de
$k[t_0,\ldots,t_d]$), un morphisme $X \to \mathbb{P}^e$ peut se
décrire comme une matrice rectangulaire avec $e+1$ colonnes (le
nombre de lignes n'étant pas spécifié) dont les entrées sont dans
@@ -2830,7 +2834,7 @@ l'espace tangent à $X$ en $x$ est le même que l'espace tangent en $x$
à n'importe quel voisinage affine de $x$, donc on peut faire tout
calcul en supposant que $X$ est affine. Si $X = Z(f_1,\ldots,f_r)$
est défini\footnote{Ce genre d'affirmation, ici et ailleurs,
- sous-entend toujours que l'idéal $(f_1,\ldots,f_r)$ est réduit, sauf
+ sous-entend toujours que l'idéal $(f_1,\ldots,f_r)$ est radical, sauf
si on est prêt à considérer $X$ comme un schéma et pas juste comme
une variété, ce qui dépasse le cadre de ce cours.} par les équations
$f_i = 0$ dans $\mathbb{A}^d$ alors un point tangent à $X$ peut
@@ -2935,6 +2939,33 @@ que prend la matrice des dérivés partielles).
\medbreak
+\begin{rmk}
+Dans énormément d'énoncés, on a utilisé des expressions comme « soit
+ $X = Z(I)$ la variété (blabla) », qui sous-entendent que $I$ est un
+idéal \emph{radical} (à savoir $I = \mathfrak{I}(X)$) : ceci est
+nécessaire pour éviter de parler de schémas (qui seraient des objets
+localement comme « $\Spec k[t_1,\ldots,t_d]/I$ » avec $I$ idéal non
+nécessairement radical). L'inconvénient de cette approche est qu'à
+peu près toute manipulation d'équations est subordonnée à la
+vérification du fait que celles-ci engendrent un idéal radical, ce qui
+est souvent fastidieux.
+
+Voici une bonne nouvelle : un « schéma » lisse est nécessairement
+réduit (=est une variété) ; c'est-à-dire, dans un langage qu'on
+comprend, que si $f_1,\ldots,f_r \in k[t_1,\ldots,t_d]$, qui ne sont
+pas supposés \textit{a priori} engendrer un idéal radical, vérifient
+la condition de lissité (=le rang de la matrice $\frac{\partial
+ f_i}{\partial t_j}$ vaut partout au moins $d - \dim X$, donc
+exactement ce nombre, où $X$ est la variété définie par
+$\surd(f_1,\ldots,f_r)$ ; et en particulier s'il vaut partout au moins
+$d-r$), alors automatiquement l'idéal $(f_1,\ldots,f_r)$ est radical.
+
+(Par contre, dans ce contexte, on ne peut pas utiliser la proposition
+précédente.)
+\end{rmk}
+
+\medbreak
+
\textbf{Un exemple : la cubique gauche.} On reprend l'exemple étudié
à plusieurs reprises de la cubique gauche, la variété $C$ définie dans
$\mathbb{P}^3$ par $t_0 t_2 = t_1^2$, $t_1 t_3 = t_2^2$ et $t_0 t_3 =