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| author | David A. Madore <david+git@madore.org> | 2018-03-08 14:27:29 +0100 | 
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| committer | David A. Madore <david+git@madore.org> | 2018-03-08 14:27:29 +0100 | 
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| -rw-r--r-- | controle-20180206.tex | 63 | 
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| diff --git a/controle-20180206.tex b/controle-20180206.tex index c4aadc5..e384481 100644 --- a/controle-20180206.tex +++ b/controle-20180206.tex @@ -24,9 +24,9 @@  \theoremstyle{definition}  \newtheorem{comcnt}{Tout}  \newcommand\thingy{% -\refstepcounter{comcnt}\smallbreak\noindent\textbf{\thecomcnt.} } +\refstepcounter{comcnt}\smallskip\noindent\textbf{\thecomcnt.} }  \newcommand\exercice{% -\refstepcounter{comcnt}\bigbreak\noindent\textbf{Exercice~\thecomcnt.}} +\refstepcounter{comcnt}\bigskip\noindent\textbf{Exercice~\thecomcnt.}}  \renewcommand{\qedsymbol}{\smiley}  %  \DeclareUnicodeCharacter{00A0}{~} @@ -110,7 +110,7 @@ Durée : 1h30  Barème \emph{indicatif} : 7 points par exercice  \ifcorrige -Ce corrigé comporte 9 pages (page de garde incluse) +Ce corrigé comporte 10 pages (page de garde incluse)  \else  Cet énoncé comporte 4 pages (page de garde incluse)  \fi @@ -506,6 +506,18 @@ s'associe-t-elle\footnote{On dit qu'une opération binaire $\boxdot$    que $@$ s'associe à droite.  \end{corrige} +\begin{commentaire} +Beaucoup de copies affirment, par exemple, que l'opération $\#$ est +prioritaire sur $@$ parce que $\#$ est plus haut dans l'arbre ou se +rencontre en premier dans l'analyse : en réalité, l'opération +prioritaire est celle qui se calcule en premier, c'est-à-dire de la +façon la plus \emph{profonde} (on a précisé que $\boxtimes$ est +prioritaire sur $\boxplus$ lorsque « $u\boxtimes v\boxplus w$ » se +comprend comme « $(u\boxtimes v)\boxplus w$ » : c'est bien $\boxtimes$ +qui est imbriqué le plus profondément dans les parenthèses, et la +comparaison avec l'arbre (e) aurait dû lever tout doute). +\end{commentaire} +  \smallskip  (La question (3) est indépendante de (1) et (2).  Par ailleurs, on @@ -570,6 +582,27 @@ rationnel ?\quad (c) Le langage $L$ est-il rationnel ?    pas rationnel.  \end{corrige} +\begin{commentaire} +Dans la question (a), beaucoup de copies montrent correctement une +seule implication (que tout mot de la forme « ${(}^i\, x\, {)}^j$ » +appartient à $L\cap M$, ou bien que tout mot de $L\cap M$ a cette +forme), mais oublient qu'il est essentiel de traiter les deux. + +Pour ce qui est de la question (b), certains se sont rendu la vie +inutilement compliquée en prenant certes un mot de la forme $a^i x +b^i$ mais en ne choisissant pas $i=k$ (ou au moins $i\geq k$), ce qui +oblige à des discussions de cas qui n'avaient pas lieu d'être.  On +rappelle donc que lorsqu'on applique le lemme de pompage, on choisit +le mot $t$ auquel on va appliquer la propriété (la seule contrainte +étant de devoir prendre $|t|\geq k$). + +La question (c) a été étonnamment peu traitée eu égard à sa +simplicité.  Beaucoup ne montrent pas, ne pensent pas à montrer, ou ne +savent pas montrer, que $M$ est rationnel (ce qui devrait pourtant +sauter aux yeux...).  Certains arrivent à des conclusions fantaisistes +comme « $L$ est rationnel ». +\end{commentaire} +  %  % @@ -660,6 +693,18 @@ l'entrée $x$, on ne termine pas non plus).  Ceci montre que $L$ est  semi-décidable.  Le même raisonnement s'appliquer pour $M$.  \end{corrige} +\begin{commentaire} +Certains pensent pouvoir déduire la semi-décidabilité de $L$ et $M$ de +celle du problème de l'arrêt : la situation est effectivement proche, +mais à moins d'une explication précise sur le fait qu'on peut calculer +la valeur $\varphi_e(x)$ une fois qu'on s'est assuré qu'elle est bien +définie, ce n'est pas légitime ; d'ailleurs, la semi-décidabilité du +problème de l'arrêt est quelque chose de tellement simple (une fois +acquise l'existence d'une machine universelle) qu'on ne devrait jamais +l'invoquer, car il sera essentiellement toujours plus simple de dire +« il suffit de lancer l'exécution du programme... ». +\end{commentaire} +  (5) En imitant la démonstration du théorème de Turing sur  l'indécidabilité du problème de l'arrêt, montrer qu'il n'existe aucun  algorithme qui, prenant en entrée un couple $(e,x)$, termine toujours @@ -685,6 +730,12 @@ $2$ si $\varphi_p(p) = 1$ et $1$ si $\varphi_p(p) = 2$, ce qui est une  contradiction.  \end{corrige} +\begin{commentaire} +Il n'y a eu à peu près qu'une réponse correcte à cette question. +Quelques points partiels ont été attribués à ceux qui tentaient au +moins de dire quelque chose et qui avaient un semblant d'idée. +\end{commentaire} +  (6) Conclure.  \begin{corrige} @@ -695,6 +746,12 @@ disjoints et semi-décidables.  On a donc bien montré l'existence de  langages semi-décidables disjoints et calculablement inséparables.  \end{corrige} +\begin{commentaire} +Bien qu'elle fût essentiellement triviale (il suffisait de redire les +résultats des questions précédentes), cette question n'a quasiment pas +été traitée. +\end{commentaire} +  \smallskip  {\footnotesize (Remarque culturelle :\quad La construction de langages | 
